Avant HAC - Laval

Le top départ du sprint final pour le maintien est lancé. La première des 3 étapes de cette course qui nous opposera ensuite à Brest et Bastia est la réception du Stade Lavallois.

Quand on songe que la 19^ème formation à domicile va accueillir la 15^ème à l’extérieur, l’affiche n’envoie pas franchement du steak.

Et pourtant il y aura de l’enjeu et, je le gage, du beau jeu. Et puis, les supporters voudront sûrement que le soufflé ne retombe pas et que l’ambiance continue sur la dynamique du derby caennais.

En parlant de dynamique, il me faut parler de celle d’Hadi Sacko qui a marqué pour la première fois en professionnel lors du dernier match, quelques jours après avoir délivré une passe décisive en sélection U20 française. Et histoire de démarrer fort, il s’est payé le luxe de s’offrir un doublé.

Comment ne pas en faire le sujet du dessin de la semaine de @comicstef ?

Vous aurez reconnu une certaine chanson (ou pas, bézots!), détournée pour illustrer la forme du jeune bordelais.

Ce serait une excellente nouvelle pour l’équipe qu’il enchaîne et sache se montrer décisif à nouveau.

Tout comme Walid Mesloub et Alexandre Bonnet qui portent ce secteur offensif en ayant délivré à eux-deux 60% des passes décisives et marqué 40% des buts havrais.

Gagner contre Laval offrirait une sacré option sur le maintien.

Enchaîner contre Brest signifierait une quasi-certitude, puis contre Bastia et ce serait acquis.

Il me paraît vital et réaliste de revendiquer 9 points et de redorer au passage le blason havrais à domicile.

Alors, et pour le plaisir cette fois, on pourrait espérer une fin de saison un peu plus lumineuse.

Mike Vanhamel, l’ancien portier havrais devenu Lavallois, ne pourra s’interposer face à son ancienne équipe : pour de sombres griefs entre son club actuel et lui, il a été retrogradé à la 3^ème place de la hiérarchie des gardiens. Mais ce match sera l’occasion de revoir Mamadou Diallo et surtout Hassane Alla, un super joueur de ballon qui aura laissé son empreinte dans le football Ciel-et-Marine des années 2000.

A leur côté évoluera Christian Bekamenga, actuel meilleur buteur de L2 avec 16 réalisations et un joueur sur lequel il serait intéressant de se pencher si Laval venait à être relégué…

Ce sera le plus gros danger de cet effectif.

Depuis le départ de Philippe Hinschberger (ancien coach Havrais lui aussi) à la tête des Tango et la prise de pouvoir de son adjoint, Denis Zanko, les mayennais sont un peu mieux avec deux victoires consécutives.

Une statistique qu’il faut toutefois relativiser puisqu’il s’agit de deux matchs à domicile. Le défi havrais sera un véritable révélateur pour cette formation qui se débat depuis les 1ères journées contre l’idée d’être reléguée en National.

Le gros point faible des lavallois étant l’aspect défensif, je m’attends à ce qu’il y ait des buts.

Enfin, Laval jouant encore plus sa survie que les Ciel-et-Marine, je ne pense pas qu’ils entendent se recroqueviller dans leur camp au Stade Océane.

Tout le monde était ce matin à l’entrainement, même Yo’ Rivière qui effectuait des exercices avec l’un des préparateurs. Quel plaisir de le revoir sur une pelouse, même celle du centre d’entrainement !

L’infirmerie est enfin vide…

Romain Saïss étant suspendu, c’est Maxime Le Marchand qui semble être retenu par Erick Mombaerts pour prendre sa place.

Pour le reste c’était le classique 4-2-3-1 qu’on a pu voir évoluer.

Voici le groupe de 17 retenu par Erick Mombaerts, et le 11 que je vais pronostiquer :

Diallo – Mombris – Louvion – Touré – Rivierez – Le Marchand (cap.) – Dingomé – Bonnet – Mesloub – Sacko – Le Bihan (+Pontdemé – Genton – Pinteaux – Zola – Manzala - Mousset)

Les havrais étant invaincus depuis 5 matchs, je vais mettre une petite pièce sur eux. Surtout après cette belle performance à Dijon.

Pour achever de me convaincre, je suis sûr qu’ils auront à cœur de montrer qu’ils n’ont pas digéré ce match aller. L’une des nombreuses rencontres où ils s’étaient faits rejoindre au score, alors qu’ils menaient par deux buts, cette fois.

Je caresse l’idée que les Ciel-et-Marine grondent comme le tonnerre, avant d’aller à Brest.