Monday, August 11, 2014

HAC - Gazelec d'Ajaccio 1-1 : Débuts et déboires

L'histoire est-elle un éternel recommencement?

Le HAC se débat toujours avec cette fâcheuse incapacité de tenir un score. C’est déjà rageant de se faire quasi-systématiquement remonter au score quand son équipe mène à la marque, ça l’est encore plus quand il s’agit de la première rencontre à domicile, au bout de 90 minutes d’un match pauvre en occases et par un but casquette.

" Pars pas, Micka! Reviens! Fais pas le con, t'es le seul à avoir marqué en 4 mi-temps! "

Entre la belle pelouse, la présence de Le Banner et les premiers mots d’un speaker qu’on sent au taquet, il y avait pourtant des raisons de se réjouir et de tout mettre en œuvre sportivement pour que la soirée soit la plus réussie possible. Mais non.

Retour sur une opposition qui vous donne envie de bouffer votre abonnement.

Comme à chaque nouvelle saison, j’avais très hâte de retourner au stade. Le Stade Océane me manquait (oui oui!) et j'étais impatient de voir de mes propres yeux les améliorations annoncées par le club.

Quand on arrive sur le parvis, c’est souvent un très bon indicateur de l’affluence au stade. Ce soir il n’y avait pas grand monde, comme prévu. Saison précédente dégueulasse et mois d’Août obligent.

J’avais déjà vu où la nouvelle friterie s’était installée mais pris par le temps – autrement dit, le patron avait payé sa tournée… :) - je n’ai pas pu l’essayer. Ce sera pour la prochaine fois.

Comme à l’habitude, je rentre dès que possible dans le stade pour faire le tour par la coursive intérieure. J’aime faire ça. Être sous la bâche bleue me plait. Et puis je voulais zieuter un max de ces affiches mises en place, qui présentent les joueurs emblématiques du club. Et bah ça a de drôlement de la gueule. Vivement qu'on applique le principe à l'intérieur de l'enceinte.

Passant par la future tribune KOP (elle sera officiellement baptisée ainsi lors du prochain match à domicile face à Créteil) pour passer le bonjour, j’ai le plaisir de voir le dessin de la semaine de Steph sur un étendard. La classe!

Ça pète, nan?

La soirée s’annonce bien, je savoure. En arrivant dans un stade très clairsemé (6000 spectateurs), j’ai quand-même l’espoir de passer un bon moment.

Vierge de toute occasion franche de part et d’autre, la première mi-temps tempère largement mon enthousiasme.

C’est lent, c’est pénible, c’est chiant. On dirait une histoire racontée par Pierre Bellemare.

Je vois Jérôme Le Banner et Erick Mombaerts s’impatienter, je me dis que ça va broncher dans les vestiaires et que la seconde mi-temps va être moins laborieuse à regarder. Il faudra attendre la rentrée de Mickaël Le Bihan pour que ça en arrive là.

Et, enfin, à la 72’, Bonnet lance Sao sur le coté gauche. Moussa qui n’avait pas eu un ballon propre à se mettre sous le pied montre à ses collègues comment ça se passe et délivre un centre caviar à Micka Le Bihan qui repousse le cuir dans les filets.

La délivrance est agréable.

Je me dis qu’à défaut de produire un jeu léché, le HAC va peut-être se montrer réaliste et efficace cette saison? Moins d'occasion et plus de buts? Pourquoi pas!

D’autant qu’Ajaccio n’aura pas été dangereux de la rencontre.

Je saurais me contenter du résultat au détriment du jeu. Et faire preuve de la patience que j’invoquais lors du précédent article.

Mais se prendre un but gag à la 91’, ça je n’arrive pas à passer au-dessus. Toujours pas, 3 jours après la rencontre.

Quelle naïveté! Quel manque d'esprit tactique!

Quid de ces prises de décisions étranges en fin de match, plutôt que de garder la balle et tenter de tenir le score jusqu’au bout?

Moi j'étais tout serein, étrangement persuadé que ça allait tenir.

Une longue balle, personne au rebond, une défense et un gardien qui s'accordent mal, une sortie hasardeuse, une tête lobée. Bref... Ça pique encore, rien que d'y penser. Je vous laisse regarder les images...

La solidité défensive paraît bien là, mais elle ne vaut pas grand-chose sans une concentration de tous les instants et des boulettes de cet acabit. Espérons que c'est un accident, pas le début d'un naufrage. Je veux le croire. J'espère encore et toujours.

Même si encore trop sporadiques et pas heureux sur la finition, il y a eu quelques bons mouvements qui me laissent croire que les havrais marchent au diesel.

En plus pour enfoncer le clou, on se la fait encore mettre par un très bon arbitrage: une main dans la surface en seconde période et un gros tacle tout vilain du dernier défenseur sur Moussa Sao à l'entrée de la surface en première.

La fête, je vous dis...

Je me demande dans quelle merde noire on s'est foutu: le réservoir de confiance est toujours vide alors que l'équipe va enchainer pas moins de 3 déplacements difficiles avant de revenir au Stade Océane: demain à Nancy en coupe de la ligue, puis Niort vendredi et Valenciennes le suivant, en championnat.

Erick Mombaerts a fort à faire et bien peu de temps pour trouver des solutions aux problèmes posés par ce début de championnat. Gageons qu’il va réaliser un gros turn-over pour le match face à Nancy. Je lui souhaite d'en retirer des certitudes pour le suivant à Niort.

(NB: à l'heure où je publie ces lignes, on sait seulement que Jordan Ikoko, Steven Fortès et Distel Zola devraient intégrer le 11 de départ. Mickaël Le Bihan et Harrison Manzala pourrait les y rejoindre.)

Il reste une semaine pour trouver des solutions et convaincre.

Une semaine pour nous montrer que la saison ne sera pas daubée.

Havre AC - GFC Ajaccio (1-1) - Résumé - (HAC... par Ligue2