4 matchs mais pas d'enterrement
Pour la première journée de ce championnat de Ligue
2, le HAC avait dû composer sans Fabien Farnolle (quelques doigts
cassés, quelle fillette!) et Mickaël Le Bihan que Thierry Goudet avait
laissé à la maison pour qu’il puisse soigner ses
états d’âmes.
Malgré tout, cette équipe bien jeune avait su
s’imposer face à Bourg-en-Bresse-Péronnas au stade de Gueugnon (ça vend
du rêve, hein?) avec la manière, par 3 buts à 1 avec des réalisations
de Cédric Cambon pour sa première officielle sous
le maillot havrais, de Joseph Mendès et le fameux pétard de plus de 30
mètres de Lys Mousset (je parle de son but et pas de son boule de black).
Tout ça en ne concédant qu’un seul but, de surcroit entaché d’un contrôle de la main.
Pour son grand retour au Stade Océane et sa
première sous le maillot historique produit sous la marque 1872, les
mêmes HACmen remettent le couvert et « tapent » (huhu) les corses de
l’AC Ajaccio 1-0 par un but d’Harrison Manzala, auteur
d’un début de saison fort prometteur.
Je remercie d'ailleurs Olivia (elle se reconnaitra) qui m'a fait un gros traquenard sur ce coup-là.
Elle a demandé de l'aide pour le tifo, et moi, bonne poire qui pensait qu'il fallait juste le déplacer, je me suis rendu à la fédé pour filer un coup. Et bien non, il n'était pas fini, et je me suis retrouvé avec Romain (il se reconnaitra également) et d'autres gaillards à le terminer! Je m'en souviendrai de celle-là! >:)
Deux victoires d’affilée en début de championnat – du jamais vu en 52 ans – et 2 journées consécutives à la tête du championnat… Comment ne pas s’enflammer ? Le HAC is Back, les gens !
Alors un mardi, en plein mois d’août, c’est pas
moins de 5800 personnes qui viennent se masser dans la tribune Cambridge
(il s'agit en fait de la tribune Est, mais je vous somme de l’évoquer en ces termes!)
pour un premier tour de Coupe de la Ligue face
à un réchappé du National : le CA Bastia.
Le HAC renoue avec la tradition et se fait sortir
lamentablement. Si le CAB est très réaliste, les joueurs n’y sont pas du
tout et livrent une partie très pauvre, que la jeunesse seule ne peut
excuser.
On quitte le stade sur le score de 1-2, Victor Lekhal ayant sauvé l'honneur d'un joli but de la tête qui vient prendre le portier bastiais à contrepied.
De mon côté, je me dis que s’ils gagnent à Charléty
face à un très intéressant promu Parisien, j’oublierais vite cette
déconvenue.
J’espère alors que les absences ne seront pas
préjudiciables : face au CA Bastia, j’ai vu Chebake se claquer devant
moi (j’ai appris depuis que c’était une béquille, je suis encore très
perplexe : il n’y a pas eu contact) et Harrison Manzala
est absent en raison d’un accident domestique. Il est passé à travers
une vitre, chez lui : il n’était pas encore passé au travers d’un match,
il fallait bien qu’il passe au travers de quelque chose ! (Excuse-moi mon
Harri ! :p).
Je me rends donc à Paris avec quelques potes, plein de sandwichs, de bières et d'espoir.
Arrivés à Paname, quel plaisir de croiser du Ciel-et-Marine par-ci par-là, et d'échanger quelques regards pleins de connivence!
Nous sommes très bien accueillis par les parigots et je découvre un beau parcage de 140 havrais qui ne méritait rien d'autre qu'une victoire. Petite scène amusante: quelques messins se sont joints à nous dans le parcage et ont distribué des accolades, visiblement contents de retrouver certains BH et KCM de leur connaissance.
Malheureusement, les HACmen n’auront pas fait honneur au déplacement de leurs supporters.
Une première mi-temps amère nous douchait vite : ouverture du score parisienne par Keita à la 19’ sur une grosse erreur
technique havraise, 2 buts refusés par le corps arbitral – un grand
corps visiblement malade – compensés par un penalty
valable non accordé aux pensionnaires de Charléty.
Si les havrais étaient muets, il n’en demeurait pas
moins qu’ils avaient la maitrise de cette première mi-temps. On pouvait
alors espérer une réaction.
Mais non, la deuxième période fut bien pire que la
première et fit taire les havrais sur place : un second but d’entrée
inscrit par Grange, et un dernier via Kinkela, dans les arrêts de jeu, histoire de
bien nous plomber le retour vers la Cité Océane.
Le retour de Le Bihan, impliqué et propre sur ce match n'a pas suffi à galvaniser des HACmen sans caractère.
Un enthousiasme déçu,
des choix tactiques de Thierry Goudet franchement discutables qui ont montré les
limites de cette équipe et des ambitions qu’il nous faut avoir si les
choses ne bougent pas côté recrutement.
Je ne chargerai pas les jeunes bézots du club :
voir autant d’entre eux dans l’équipe me ravit (9 dans le 16 composé
pour HAC – Ajaccio !) et compter sur la formation demande de
l’indulgence et de la patience. Néanmoins, si j’ai du mal
à comprendre les idées de Goudet sur les deux derniers matchs, il faut
reconnaître que l’effectif dont il dispose est limité en nombre et en
solution tactique, et qu’il fait un peu avec ce qu'il a. Surtout
qu’il doit déjà composer avec des blessés depuis
le début de la saison.
La transition est toute faite, puisque je vais enchaîner sur un billet concernant les effectifs demain.
Ce papier rapide ressemble à un discours de troquet
comme ceux que je peux avoir avec quelques supporters havrais dans les
rades après les matchs mais il n’avait que pour but de revenir
hâtivement sur le début de saison que je n’avais pas
couvert, et lancer définitivement la saison du blog, en ce qui concerne
l’équipe professionnelle.
En 4 matchs, le HAC nous a fait vivre un ascenseur émotionnel, passant du sommet des 2 premiers matchs, au sous-sol des 2 derniers. Où va-t'il nous emmener avec le prochain match face au Clermont de Corrine Diacre?
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