Tuesday, September 11, 2012

140 ans!



  Je n'ai pas eu le courage d'écrire directement en rentrant des 140 ans du HAC. Nous sommes donc le lendemain à l'heure où j'écris ces quelques lignes, publiées plus tardivement, certes.
Je préfère écrire à chaud d'un seul jet et ne me relire que pour l'orthographe. L'écriture en pâtit, mais la retranscription des émotions n'en est que plus fidèle. On ne police pas son écriture. Bref, j'arrête la digression…

  J'ai donc enfourché mon vélo à 15H00, direction le parvis du stade océane pour attaquer les festivités au village du HAC.
Festivités que j'ai trouvé bien sympatoches!

  
Les Legendes du HAC et du Real Madrid - Photo issue du site officiel du HAC 


  Beaucoup d'autres sports étaient mis à l'honneur en ce village. Il y avait les championnes d'Europe, malheureusement trop méconnues, du HAC handball. Etaient présents, si mes souvenirs sont bons : Le HAC Judo, le HAC Hockey-roller, le HAC équitation, le HAC pétanque, le HAC kick-boxing, le HAC tennis-ballon, le HAC tennis… Sûrement d’autres dont je ne me souviens plus, mais ces petits stands de présentation et où les gosses pouvaient découvrir l’activité sportive en question étaient fichtrement sympathiques. J'ai trouvé très étrange la non-participation du HAC Rugby. Certaines personnes à qui j'ai fait part de mon étonnement m'ont répondu que ça ne l'était pas tant que ça... A noter, la présence d’un stand pour le club des anciens du HAC et un pour le groupe de danse Ice-Creamz qui a l’habitude d’animer les mi-temps du HAC. J’ai aussi particulièrement apprécié le stand boisson… Se prendre une mousse bien fraiche en plein air, c’était salutaire, vu que Dame Nature a eu la gentillesse de nous faire profiter d’une journée caniculaire. Enfin, la présence d’une scène ou deux DJs de NRJ mixaient pour amener un peu de rythme au tout. Désolé, je ne me souviens plus de leurs noms, ce n’est pas ma came ce genre de musique. Sauf en fin de soirée qui a durée longtemps parce que je pourrais m’amuser sur du Jordy que ça n’aurait plus aucune importance. Pardon, je digresse encore. La scène a aussi servi à faire quelques brefs discours (dont un de Michel Hidalgo, excusez du peu) et à faire danser quelques groupes. Devant cette scène, il y avait une longue table sur laquelle les handballeuses, puis nos HACmen contemporains, ont signé des autographes. Je suis resté à quelques mètres d’eux et j’aurais voulu pouvoir leur adresser tous mes souhaits de courage et de bonne chance pour cette saison, mais j’avais la flemme de faire la queue avec les gosses, d’autant que je n’ai rien à faire d’une signature sur un papier. En tout cas, face à Geoffrey Malfleury, Distel Zola et Zacharie Boucher, je peux vous dire que : 1- Ils étaient beau-gosses dans leurs chemises du HAC 2- Ils étaient accessibles (j’ai une sainte horreur des starlettes…) 3- Ils adorent le parfum et ça sent. N’étant pas un fan-boy dans l’âme, je n’ai pas insisté pour faire un brin de  causette et vers 17H, nous nous sommes donc aller prendre nos places pour voir le premier match, celui de l’équipe du HAC gagnante de la coupe Gambardella de 1989 contre les joueurs actuels de l’université d’Oxford. L’université co-fondatrice du club doyen avec celle de Cambridge.

De l'arrière plan vers le premier plan: Jonathan Rivierez, Zacharie Boucher, Distel Zola et Geoffrey Malfleury en séance de dédicace - Photo issue du tel de mon pote Ju, merci à lui!


  J’ai malheureusement pu constater en entrant dans le stade que ce match intéressait beaucoup moins les gens que celui qui allait opposer les légendes du HAC contre celles du Real Madrid. Logique, mais néanmoins décevant. Nos dirigeants ont bien compris qu’ils allaient vendre plus de billets en mettant en avant un côté « Jubilé Zizou » sans néanmoins oublier de contenter le fervent Havrais avec un match et des invités appropriés. Un bon compromis. Même si ça frustre parfois. Sur ce match de Gambardella, honnêtement, je ne connaissais pas beaucoup de joueurs, hormis Cuvier et Revault. Néanmoins, c’était sympa de voir que cette équipe de quadra (voir plus…) dont les silhouettes n’évoquent généralement plus grand-chose de sportif (pardon si jamais l’un d’entre eux me lit) a réussi à tenir un 2-2 face à une équipe de jeunes. Mention spéciale pour Fouache, qui, malgré sa dégaine rigolote à la Danny De Vito nous a sorti des arrêts de malade. Bon, l’arbitrage était relativement clément aussi, mais sans pour autant laisser l’impression d’une escroquerie complète.

  Après le tour de terrain des dignitaires de chaque sport, Guillaume Hoarau et Nicolas Douchez sont venus sur le terrain. Nous n’avons pas pu les voir beaucoup, mais nous les avons vus tout de même. Par contre, j’ai pu apprendre par l’intermédiaire de Jamel Aït Ben Idir (quel mec extra, vraiment) que lui et plusieurs anciens havrais moins âgés étaient eux aussi dans les tribunes : Didier Digard, Kevin Letallec, Olivier Davidas, Souleymane Diawara, Adama Soumaré, Amadou Alassane, ... Je trouve ça fort dommageable pour eux comme pour le public de ne pas les avoir fait parler et présenté au public ! Passons. 

Guillaume Hoarau - Photo issue du site officiel du HAC

Nous avons eu le droit à un évènement super sympa avant le début du match. Des images du ciel se sont affichées sur les écrans et il m’a fallu quelques secondes pour comprendre que le petit point bleu que je voyais s’agrandir était le stade océane… Un parachutiste était en train de faire une chute libre et visait le stade océane. En fait, ce n’était pas un, mais quatre membres de l’équipe de France de parachutisme qui ont atterri dans le rond central de notre belle enceinte. Et le dernier est venu déposer le ballon. Impressionnant !
Puis, Michel Hidalgo a lancé le coup d’envoi.

  Je ne vais pas résumer tout le match, le site du HAC est là pour ça. Mais je peux vous dire que nous avons assisté à un match bien plus enlevé que ce à quoi je m’attendais, que j’ai pris beaucoup de plaisir à voir évoluer certains joueurs que j’ai vu quand j’étais gosse et que l’apothéose pour moi a été la passe décisive de Caveglia pour Jean-Michel Lesage. Un bonheur. La défense en première mi-temps a été impressionnante. Uvenard... pardon: "Raisin"... Gillet et Bertin restent bien affutés. Et quel plaisir de voir des duels entre Daury et Zidane. En parlant de Daury, j’ai fort peu goûté les sifflets à son égard. Je trouve cela lamentable. J’aime déjà pas les sifflets en temps normal mais pendant un tel évènement c'est encore pire. Pitié, c’est déjà insupportable de voir des supporters qui ne supportent pas (l’effet de style pourri est voulu !), mais ça l’est encore plus quand on parle de l’anniversaire du club et qu’on devrait applaudir le joueur pour sa carrière passée et ses services rendus et non ses actuels résultats d’entraineurs… Nul ! 

Zinedine Zidane et Jean Michel Lesage - Photo issue du site officiel du HAC

Pour en revenir à Zidane, puisque ça reste inévitable, je dois dire qu’il m’a impressionné. J’ai eu l’impression de voir le même joueur qu’avant sa retraite des terrains. Sa conduite de balle, le cuir qui le colle au pied à chaque contrôle… et quels caviars il a distribué à ses partenaires ! 
Je ne vais pas pouvoir citer tous les joueurs : j’ai déjà fait une tartouille beaucoup plus longue que ce que je voulais écrire au départ. A ce sujet, dès que j'aurai rattrapé du mieux que je le peux les évènements passés de ce court début de saison, je ferai des interventions plus courtes. 
Pour en revenir en propos, je ne les citerai pas tous, mais j’insiste : voir ces joueurs qui représentent beaucoup dans la conscience havraise évoluer dans ce superbe stade, sous ce magnifique maillot  moitié ciel et moitié marine avec un col à lacet blanc (et à 85€, allez!) créé pour l'occasion, contre des joueurs de cet envergure, c’était vraiment un plaisir. Et puis 4-2 contre cette équipe qui comptait en ses rangs Zidane, Karembeu, Makélélé, Hierro, Butragueño, entre autres… ce n’est pas si mal, non ?

  Pour conclure, je dirais que cet anniversaire de notre club doyen était sympathique comme tout. Il y a certes quelques petits points négatifs que j’ai déjà cités. J’ajouterai à ceux-là le manque d’ambiance dans le stade. Un match sans supporter, ça me fout déjà le bourdon, mais pour un évènement pareil, c’est encore pire. La faute aux organisateurs qui n’ont pas permis aux supporters de se réunir dans le KOP et qui se sont réveillés trop tard quand ceux-ci en ont exprimé le souhait. Beaucoup de places étaient déjà vendues et c’était trop tard pour bouger les spectateurs. Il y en a bien quelques-uns qui ont essayé de donner de la voix en début de rencontre (je crois que le sourire béat que j’ai eu quand ils ont entonné le chant sur Jean-Michel Lesage m’a fait une vraie tête de benêt !) mais se sont éteints en voyant que ça ne suivait pas. Dommage ! L’inauguration de l’hymne du HAC qu’ils sont en train de concocter, et qu’il me tarde d’entendre et de chanter, aurait été le moment parfait ! Mais cela ne gâche pas le plaisir que j’ai pu avoir à être dans ce stade plein, pour un évènement qui le mérite et voir que le HAC fédère toujours ses anciens joueurs, et, je l’espère, continuera de fédérer autour de lui les joueurs qui y évoluent et y évolueront encore.

A dans 10 ans, pour le 150ème anniversaire!


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