Saturday, November 22, 2014

Garder le sourire

En 2 semaines, il peut s'en passer des choses!
Ou plutôt, on peut avoir l'illusion qu'il s'est passé plein de choses alors qu'en fait, il ne s'est rien passé du tout. Ça me parait tout à fait coller à l'actualité du club doyen !

Le concret, c'est une qualification en huitième tour de Coupe de France, acquise face à Deauville par un doublé de Joseph Mendès et un but d'Harrison Manzala. A noter les deux centres décisifs à mettre au crédit de Ludovic Gamboa, aussi. Et enfin, une première titularisation de Dylan Louiserre dans l’entre-jeu.

Je retiens aussi le club de Trouville-Deauville qui nous fait payer 8€ pour nous permettre d'assister à ce match dans des conditions absolument dégueulasses. Je crois que je n'aurais même pas été choqué si Tonton Louvel ne leur avait pas lâché sa part des recettes de billetterie, c'est dire !

Enfin, c'est avec tristesse que nous avons appris le décès de Valéry Mézague quelques secondes avant le coup d'envoi de cette rencontre.


Pour l'abstrait - puisqu'il faut bien l'évoquer aussi - on a eu le droit à un sujet d' "enquête de foot" sur Christophe Maillol et son projet de rachat du club. Le documentaire de canal + n'avait d'enquête que le nom et n'a fait que ressasser des éléments factuels que toute personne qui suit le dossier de près savait déjà depuis des mois. Le reportage était clairement orienté et à charge.

Pas beaucoup plus d'investigation dans les colonnes de l'Equipe ce matin qui relayent toutefois un plan B du HAC en cas d'absence des fonds "Maillol" sur les comptes au 15 Décembre. Un projet évoqué plus avant dans l'interview de Xavier Tinel, actuel président du conseil de surveillance du HAC, par Benoît Donckele de Paris-Normandie.

L'image que j'avais envie de passer cette semaine, c'est celle du sourire de Valéry Mézague. Un sourire qu'il affichait en toutes circonstances, en dépit d'une carrière amoindrie par un grave accident de voiture.

Relativisons. La situation actuelle n'est pas un drame, quelle que soit la manière dont elle se concluera.
L'institution HAC n'est pas à l'article de la mort. L'institution HAC ce sont les hommes et le public en place, et personne d'autre. Face à Sochaux, j'aimerais qu'Erick et ses hommes sentent que le public a conscience de cela.

Donnons-leur le sourire, à nos joueurs et nos hommes en place, qu'ils nous rendent la pareille.


Nous rendre la pareille sera toutefois assez compliqué. Si Océane est une forteresse depuis le mois de février, date de la dernière défaite, actuellement les lionceaux marchent sur l'eau à l'extérieur.
Après un départ catastrophique, les sochaliens ont redressé la barre et n'ont plus perdu depuis le mois d'août !

Pour ce match, Echouafni ne pourra disposer de Sunzu et de Mignot, deux hommes forts de sa ligne défensive.

Privé de Modeste M'Bami, toujours amoindri par une talonnade et d'Issam Chebake, incertain quant à la participation d'Akeem Agbetu qui a une fracture de la main, Erick Mombaerts a convoqué 17 joueurs et devrait aligner l'habituel 4-2-3-1 :
Diallo - Mombris - Le Marchand (cap.) - Touré - Ikoko - Saïss - Fontaine - Bonnet - Leroy - Sao - Le Bihan (+ Gurtner - Fortès - Gamboa - Manzala - Agbetu -  Mendès)

Lorsque le HAC, invaincu à domicile avec 4 victoires et 2 matchs nuls rencontre la meilleure équipe à l'extérieur avec 4 victoires et 2 nuls, la perspective de la rencontre ne peut être qu'alléchante.

Les velléités de montée du HAC ont pris une sacrée tarte avec les dernières déconvenues à l'extérieur, et il sera donc capital de préserver cette invincibilité à la maison. Il s'agira ensuite de gagner tous les matchs jusqu'à la trêve hivernale si on veut espérer recoller au peloton de tête.

Je souhaite vraiment une belle après-midi de football, pour recoller aussi avec la réalité, la seule: celle du terrain. J'espère donc repartir et voir des sourires aussi rayonnants sur les visages havrais que sur celui que l'on verra sur les écrans géants du Stade Océane avant le coup d'envoi.

Le visage d'un des membres de la dernière équipe qui a fait monter le HAC dans l'élite. Le visage de Valéry Mézague.

Hommage.

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