Dijon - HAC 1-1 : Hamel y met l'eau

Le résumé de ce match va être relativement court et je vous livre déjà la conclusion d’emblée : le HAC s’est fait voler. Pas qu’un peu, pas d’ambiguïté: on s’est fait sodomiser avec un drapeau d’arbitre de touche enduit de moutarde. 

M. Hamel nous a privé de 2 points qui nous auraient ramené à 6 longueurs du podium. En un mot, cela aurait relancé le HAC dans la course à la montée. Rappelons que cet incompétent avait déjà sévi lors de notre dernier match chez les canetons: c’est lui qui avait sifflé le penalty et expulsé Zargo Touré en fin de match.

Ça fait décidément beaucoup en ce moment, à mettre sur le compte des hommes en noir…

Je me demande encore comment Dall’Oglio peut manifester autant de culot à l’issue de ce match et dire que beaucoup de fautes sur ses hommes n’ont pas été sifflées et qu'il ne savait pas que le placage était autorisé. Il était où quand son équipe passait son temps à se rouler par terre pour réclamer des fautes? Se rend-il compte de la chance qu'il a que d'’autres, moins douillets, comme Cissé par exemple, puissent être encore sur le terrain à la fin de la rencontre en ayant effectué autant de fautes grossières?

Si j'arrive à éluder cette rancoeur sur l'arbitrage, l’attitude de l’adversaire et la mauvaise foi de son coach, j’ai passé un agréable moment aux côtés d'autres supporters au O’Brother. 

J’y avais convié tous ceux qui ne s’étaient pas déplacés et si nous n’étions qu’une petite dizaine, ce serait sympa d’en faire un point de chute systématique les jours d’affiche, pour ceux qui restent sur LH.

Je compte sur vous les prochaines fois. Viendez, il y a de la bonne bière et une terrine d’enfer !

A l’origine du premier but havrais à la 37’, une belle combinaison Fontaine  – Bonnet – Malfleury : après un joli travail, ce dernier parvient à lancer Le Bihan dans la profondeur.
L'avant-centre havrais enchaine sur un magnifique crochet et enrhume complètement Reynet et n'a plus qu'à finir.
Il marque là son 14^ème but de la saison et prend la tête du classement des buteurs, ex-aequo avec Kodjia.

Issam Chebake voit haut: pas encore une saison entière de L2 avec le HAC, et déjà pré-sélectionné par le Maroc.

Mon euphorie fût de courte durée puisqu’à la 41’, Romain Amalfitano (qui ne peut pas renier son frangin, Morgan) trouve Julio Tavares dans le dos de la défense. Le capverdien montre qu’il n’est pas seulement un bon acteur studio mais aussi un finisseur pas maladroit. Son enchainement contrôle de la poitrine - demi volée trompe Abdou Diallo, hésitant, qui aurait pu sûrement tenter la sortie.
Dommage, sans ce but, le match du portier rennais aurait été parfait : de son arrêt sur un coup-franc puissant ras-de-terre tiré par un joueur qui répondait au nom de Bela à celui, réflexe, en fin de rencontre,  en passant par le fameux penalty arrêté, Abdou n’a pas démérité de figurer dans l’équipe type de L2. Il a même effectué une belle sortie aérienne (wooot) !

Après, il faut relativiser : sauf erreur de ma part, c’est le premier match de sa part qui lui permet de nous faire gagner des points cette saison. Il doit enchaîner pour convaincre.

Tout est donc à refaire à la mi-temps et comme je le pointe souvent ici, la reprise en seconde période est souvent délicate. Les HACmen ne dérogent pas à cette vilaine manie et quand ils commencent à retrouver le contrôle du jeu, c’est M. Hamel qui vient ré-équilibrer les débats en faisant jouer Dijon à 12 contre 10. A la 41', il siffle un penalty et sanctionne Steven Fortès d’un carton rouge sur une simulation bien en dehors de la surface. D’ailleurs, elle est tellement ridiculement surjouée qu’elle aurait pu me faire rire aux éclats si elle n’avait pas eu autant d’incidence sur le match.

Diallo en minimisera les effets en arrêtant le penalty tiré par Raspentino.

Ça fait un moment que je suis Dylan Louiserre et que je vous rabâche les oreilles avec. Avais-je tort ?

Au rayon des erreurs d'arbitrage fatales au club doyen, notons ce hors-jeu complètement imaginaire signalé par Hamel et ses sbires, alors que Le Bihan filait au duel avec le portier bourguignon...

Terminons-en avec cette rencontre en applaudissant les havrais d'avoir tenu le score jusqu’à la fin. Ils ont serré les dents et souffert en silence tous ensemble, terminant la rencontre en infériorité numérique et en subissant les assauts dijonnais sans ciller.

Aux exceptions faites de Geoffrey Malfleury qui a sauvé son match par une magnifique passe décisive et Ludo Gamboa dont l'activité fut souvent gâchée par de mauvais choix ou des centres imprécis, j'ai trouvé que tous les HACmen en place avaient livré un beau match.

J'ai d'ailleurs trouvé la presse locale très dure avec Romain Saïss. Certes, il s'est fait prendre dans le dos quand le HAC a concédé l'égalisation, mais le reste de sa prestation était parfaite. Dans la relance et surtout dans la récupération du ballon, il a su faire oublier que la charnière "improvisée" avec Fortès (monstrueux jusqu'à sa sortie) était expérimentale.

C'est aujourd'hui que Pasky Fontaine fête ses 26 ans. Si le HAC pouvait lui offrir un contrat à vie...

Et comment ne pas vous avouer cette extase quasi orgasmique quand Victor Lekhal est entré en jeu pour former avec Dylan Louiserre et Pasky Fontaine un milieu de terrain magique, formé intégralement de joueurs issus du centre de formation? Jouissif !

Qu'il me tarde de voir ce milieu à la baguette la saison prochaine !

Je vous laisse ici, une soirée m'attend durant laquelle j'espère voir Mourinho se prendre une branlée et ravaler sa verve. J'ai décidément du mal avec la mauvaise-foi et l'arrogance.

D'ici là, je vous donne rendez-vous pour l'avant-match qui opposera le HAC à Orléans vendredi prochain, avant la mini-trêve.