Thursday, May 21, 2015

La fin de l'ère glaciaire?

Enchaînant les vacances et les emmerdes, je sors d'un nouveau long silence et prends le clavier pour coucher ces quelques mots et lancer l'oraison funèbre d'une saison moribonde. La fin d'une ère.

Pas de sinistrose pour autant de mon côté.
La fin de cycle du HAC est un peu comme celui d'une femme: une bonne saignée et on repart sur une période plus féconde !

Alors, avec l'enthousiasme qui est le mien (j'ai même pas tremblé en l'écrivant), je me vois déjà dans un Stade Océane à moitié plein, assister à des matchs ouverts de la part d'un HAC besogneux, décomplexé par l'absence d'objectif intenable et composé en majorité de jeunes du centre de formation qui endossent le maillot historique enfin de retour.

Récupération rugueuse de Steven Fortès à côté duquel évoluent alternativement Harold Moukoudi et Hervé Mombela. A sa gauche, Ferland Mendy qui a récemment signé pro et profite aujourd'hui de la blessure de Jérôme Mombris fait un appel mais le capverdien préfère servir la paire magique Victor Lekhal - Dylan Louiserre qui lance la construction du jeu.
Soudain, Issam Chebake déborde, s'appuie sur Harrison Manzala, et centre en retrait.
La frappe de mule de Pasky Fontaine ne laisse aucune chance au portier et vient nettoyer la lucarne.


Le leader technique s'est mué en véritable leader de vestiaire. Lui, le plus ancien de cette équipe et le plus ancien représentant d'un centre de formation qui tutoie les sommets à pris le brassard de capitaine. Il participera bientôt à son 150ème match sous les couleurs d'Oxford et Cambridge.
Le KOP fulmine et entonne l'hymne havrais, bientôt rejoint par l'ensemble du stade : alors qu'on ne l'attendait pas, le doyen se rapproche des premières places à la trêve hivernale. Il n'y arrivera peut-être pas, mais on s'en fout, on sent une spirale positive avec les bézots du centre qui nous régalent et l'esprit insufflé par Goudet dont la prolongation cette semaine pour 2 ans ne sera jamais regrettée.

Bon ok, j'arrête de me policher le pain de sucre mais est-ce si difficile à imaginer?
Comme dirait John Lennon, c'est facile si tu essayes.

Avant d'en arriver là, j'écris ces quelques lignes pour tourner la page de cette nouvelle saison décevante et dire au-revoir à mon Zargus, à Max et tous ces joueurs à qui il aura manqué finalement pas grand chose pour nous faire plaisir.

Et Steph de me permettre de tenir une promesse avec ce dessin de la semaine.
A toi de marquer Harri, pour tenir la tienne. Mais bien sûr, je pense que tu auras encore au moins une saison pour le faire !

0 commentaires: